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cérémonie officielle - Page 4

  • Commémoration de l'appel du 18 juin à Vouziers

    Élection présidentielle oblige, la référence au Général de Gaulle est redevenue tendance ces derniers temps. Pourtant, la commémoration de l'appel du 18 juin n'a pas attiré les foules dimanche dernier sur la place Carnot. On notait la présence d'élus, de représentants d'associations patriotiques, de représentants de la gendarmerie, mais très peu de citoyens s'étaient déplacés pour cette cérémonie. Le fait que ce 18 juin tombe un dimanche, et un jour d'élection n'est probablement pas étranger à cette désaffection relative.

    Son déroulement a été classique, avec le dépôt des gerbes, le ravivage de la flamme, la lecture du message officiel par le Sous-préfet de Vouziers. L'Harmonie municipale a interprété la Marseillaise et le Chant des Partisans.

    La brève cérémonie s'est terminée avec le salut des autorités aux portes-drapeaux.

    Voici des clichés de cette matinée commémorative :

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  • Commémoration de la Victoire du 8 mai 1945 à Vouziers

    Au lendemain de la défaite de Marine Le Pen au deuxième tour des présidentielles, se sont déroulées les cérémonies de commémoration de la victoire contre l'Allemagne hitlérienne. Les différentes prises de parole ont fait une référence aux valeurs défendues par les combattants anti-nazis, avec des messages qui semblaient (ou voulaient) répondre à la situation actuelle.

    Pour l'UFAC (Union Française des Associations de Combattants et de Victimes de Guerre), il faut s'adresser aux nouvelles générations qui n'ont pas connu toutes ces atrocités (message lu par Jean-Pierre Daumont au nom des anciens combattants):"Rendant hommage à toutes les victimes de ces tragédies, les Françaises et les Français, également révoltés par les actes de barbarie perpétrés au cours de ces mois passés, ont pris conscience que la Paix et les valeurs humanistes qui sont les leurs sont particulièrement fragiles.

    En ce jour anniversaire où les Françaises et les Français se souviennent, l’Union Française des Associations de Combattants et de Victimes de Guerre (UFAC), invite chacune et chacun, particulièrement les jeunes, à la vigilance et à œuvrer, avec courage et persévérance, pour un monde de fraternité, de solidarité et de paix."

     

    Le message officiel a été lu par Alain Lizzit,Sous-préfet de Vouziers, en voici un extrait : "Hommage aux victimes de la déportation, condamnées pour leurs idées ou pour ce qu’elles étaient, qui subirent l’innommable.
    Souvenons-nous des milliers de victimes civiles, hommes, femmes, et enfants, qui subirent représailles et bombardements.
    Souvenons-nous également de ces victimes trop longtemps oubliées, gens du voyage fichés et internés, malades et handicapés morts de délaissement dans les établissements qui les hébergeaient.
    Notre pays s’est construit, après 1945, sur le souvenir de ces tragédies et par la volonté de vivre ensemble au sein d’une Europe en paix, unie, préservée des nationalismes et des idéologies totalitaires.
    C’est cette volonté qui a permis la réconciliation des nations européennes et c’est sur cette base que la construction européenne fut possible. Aujourd’hui, soixante ans plus tard, l’union de ces nations est la garantie de la préservation de la paix et de la liberté des Européens. En ce jour, nous mesurons l’étendue de la responsabilité que nous avons reçue en héritage et la nécessité impérieuse de le préserver, pour que le désastre que fut la Seconde Guerre mondiale ne se reproduise jamais."

    La cérémonie avait débuté au carré militaire du cimetière communal, puis les participants ont rejoint la Place Carnot en cortège, avec en tête l'Harmonie Municipale et les Sapeurs-pompiers.

    Devant le monument aux Morts, le protocole habituel a été respecté : dépôts de gerbe, ravivage de la flamme, Marseillaise et messages de l'UFAC et du secrétaire d'Etat.

    Les participants se sont ensuite rendus à la salle des Fêtes pour répondre à l'invitation du Maire. Le Sous-préfet et les militaires en période de réserve électorale n'ont pas participé à cette dernière partie de la matinée commémorative.

    Yann Dugard a pris la parole pour rappeler l'histoire du drapeau national et surtout pour rappeler que cet emblème ne pouvait être confisqué par quelque groupe que ce soit afin d'en faire un symbole partisan.

    Après une reprise musicale de l'Harmonie, la matinée s'est terminée par le verre de l'amitié offert par la municipalité.

     

    Voici des images de cette commémoration.

     

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  • Journée nationale du souvenir et de recueillement en mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc

    Le long intitulé officiel de cette journée de mémoire montre que les désaccords liés à la guerre d'Algérie persistent. Il existe en effet deux journées d'hommage en relation avec la guerre d'Algérie, celle d'aujourd'hui commémorant la signature des accords d'Evian,  le 18 mars 1962. Mais une partie des associations d'anciens combattants ne reconnaît pas la validité de ce choix, considérant que des combats ont persisté au-delà de la signature des accords.

    Seule la FNACA participe à cette cérémonie, aussi  bien nationalement que localement. Voici comment elle se définit : "Créée en pleine guerre d'Algérie, le 21 septembre 1958, la FNACA, Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie, est l'association spécifique des anciens combattants en Afrique du Nord.

    Comme le stipule l'article 2 de ses statuts, elle est indépendante à l'égard des pouvoirs publics et de tout parti politique.

    Elle regroupe à ce jour 358 505 adhérents rassemblés dans 3 560 comités locaux ou cantonaux."

    A Vouziers, une quarantaine de personnes étaient présentes ce matin devant le monument aux morts. Après le dépôt des gerbes et le ravivage de la flamme, le message de l'association a été lu par Daniel Doyen, et celui du secrétaire d'Etat chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire a été lu par le Sous-préfet de Vouziers.

    Voici le message de la FNACA :

    19 MARS 1962, le Cessez-le-feu proclamé en Algérie annonce la fin de dix années de guerre en Afrique du Nord. Il fait échec aux extrémistes prônant haine et exclusion. Il confère aux peuples français et algérien le droit de se projeter dans un nouvel avenir fondé sur la réconciliation.
    Sacraliser cette date historique, c'est partager et perdurer notre Histoire commune.
    Rendre un hommage national à nos trente mille frères d’armes qui avaient le soleil dans le cœur et sont morts au printemps de leur vie.
    Avoir de la compassion pour leurs familles cruellement affectées.
    Arracher à l'ignorance qui nourrit la haine et génère les déviances.
    Présenter et additionner toutes les mémoires pour tisser le fil conducteur d'une écriture correcte de cette guerre.
    Parler vrai, transmettre notre Savoir, notre vécu, cette richesse, en y associant des actions pédagogiques et culturelles.
    Dispenser une irremplaçable leçon d'Histoire suscitant la réflexion sur un passé bien présent pour le Futur.
    Fidèles aux institutions, nous avons porté dignement les couleurs de notre drapeau. 55 ans après la fin de la guerre d'Algérie, nous réaffirmons notre volonté d'agir pour préserver toutes les valeurs de la République.
    Vigilants, nous refusons que notre passé puisse devenir celui de nos enfants et petits-enfants. Par de là la déchirure, les blessures à l'âme d'une guerre aux feux mal éteints, nous sommes porteurs d'une espérance de vie. Toute notre gratitude aux jeunes, de plus en plus nombreux, présents à nos côtés. Ils s'affirment au cœur des cérémonies commémorant la date officielle de fin du conflit, une date porteuse de Paix. Jeunes et moins jeunes, citoyens d'une France Solidaire, nous possédons cette culture de l’écoute et du partage.
    Commémorer le 19 mars, c'est œuvrer pour un monde tolérant préservant le droit à la Vie. Précieux porteurs et passeurs d'une Mémoire réconciliée, entre Français et Algériens mais aussi entre Français, nous somme les ambassadeurs de la Paix.

    Vive la République, Vive la France !

    Et le message officiel du Secrétaire d'Etat :

    ll y a cinquante-cinq ans les Accords d'Evian, signés le 18 mars 1962, officialisaient la sortie de huit années de combats qui ont endeuillé et déchiré plusieurs centaines de milliers de familles de part et d’autre de la Méditerranée. Cette guerre, dont le nom était tu, a causé des souffrances et des douleurs dont la vivacité des souvenirs nous rassemble, aujourd'hui, dans un même hommage.
    Nous honorons la mémoire des combattants de ces conflits : les appelés et rappelés du contingent, les militaires de carrière, les membres des forces supplétives ou assimilés, les forces de l'ordre originaires de métropole et d'Afrique du Nord.
    Nous n'oublions pas les civils de toutes origines, de toutes confessions, victimes d'exactions, de représailles, déracinés de leur terre natale et désemparés à leur arrivée en métropole.
    Enfin, nous pensons bien sûr aux disparus civils et militaires.

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  • Commémoration de la libération de Vouziers

    C'est le 31 août 1944 que l'armée américaine a libéré Vouziers de l'occupation allemande. La cérémonie de ce jour marquait donc le 72e anniversaire de cet événement. Elle s'est déroulée place Carnot, devant le Monument aux Morts et sous un soleil radieux. La fin du mois d'août n'est pas particulièrement favorable pour réunir des foules, et c'est en comité plutôt restreint que se sont déroulés les différents temps de cette commémoration.

    On a pu noter la présence de Thierry Chartier, Maire délégué de la commune de Terron-sur-Aisne, ainsi qu'une assez forte délégation de porte-drapeaux. Par contre, les Sapeurs-pompiers et l'Harmonie municipale comptaient peu de présents, l'Harmonie devant même se passer de percussion ( L'explication de cette relative faiblesse de représentation est la même que celle donnée pour les personnes présentes : la date estivale de l'événement).

    Cette année, la fête communale est un peu décalée de la fin août, puisque le premier week-end de septembre tombe les 3 et 4 du mois. De ce fait, l'installation des manèges n'avait pas encore débuté, et la cérémonie s'est déroulée sans interférences avec la fête foraine.

    Voici des clichés de cette commémoration :

     

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  • Un 14 juillet sans ferveur populaire à Vouziers.

    Si la coupe d'Europe de football, et même le feu d’artifice du 13 juillet, sont capables de mobiliser une  foule importante, la cérémonie officielle qui marque la fête nationale s'est déroulée en petit comité. Pourtant les Sapeurs-pompiers avaient sorti leurs véhicules sur la place Carnot, et un défilé était organisé depuis le bas de la rue de l'Aisne.

    Les personnalités ont remonté cette rue, précédées de l'Harmonie Municipale, des porte-drapeaux, et d'un détachement de Sapeurs-pompiers.

    Devant le monument aux Morts de la place Carnot, la cérémonie s'est déroulée de manière habituelle, avec le dépôt de gerbe, le ravivage de la flamme et la minute de silence avant que l'Harmonie ne joue la Marseillaise.

    Le défilé s'est reformé pour rejoindre la salle des fêtes. Dans une brève prise de parole, le Maire a particulièrement remercié pour leur participation les membres de l'Harmonie et le Sapeurs-Pompiers de Vouziers.

    A noter qu'un hommage a été rendu devant la salle des fêtes à Monsieur Roland Kullmann, récemment disparu.

    Voici un reportage photographique sur cette cérémonie :

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  • Commémoration de l'appel du 18 juin 1940 à Vouziers

    L'averse ayant cessée depuis peu, la cérémonie commémorant l'appel historique du Général de Gaulle a pu se dérouler dans de bonnes conditions. Après le dépôt de gerbes et le ravivage de la flamme, c'est Daniel Servais qui a lu le message officiel de Jean-Marc Todeschini, Secrétaire d’État chargé des Anciens combattants et de la Mémoire. Il a lu ensuite le texte de l'appel du 18 juin 1940, avant que l'Harmonie Municipale ne termine cette brève cérémonie en musique.

    Voici un extrait du message officiel :

    "Que cet hommage aille aussi à ces hommes et à ces femmes qui, dès le début de l’Occupation, se regroupèrent pour former les prémices des réseaux de la résistance intérieure ou rallièrent Londres pour devenir les premiers combattants français libres. Ils constituaient alors l’avant-garde de tous ceux et celles qui allaient lutter ensemble pour défendre une certaine idée de la France, de la
    République et de ses valeurs, «Liberté, Egalité, Fraternité». Venus des cinq continents, ils se sont battus dans les rangs de la France libre, sous le soleil de Libye ou dans la neige des Vosges, avec une même ardeur et une même foi en la victoire finale.
    Soldats de «l’armée des ombres », aux convictions philosophiques et politiques diverses, ils ont démontré par leur exemple, à leurs compatriotes comme à l’ennemi, que la défaite n’était pas inéluctable. Refusant l’abaissement de la France, le général de Gaulle déclarait : « Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ».
    Que cet engagement et ce sacrifice qui firent de la France ce qu’elle est aujourd’hui demeurent un exemple pour les générations présentes et futures ".

     

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  • Commémoration du centenaire de la bataille de Verdun

    100 ans, un chiffre anniversaire symbolique pour une bataille symbolique de la Grande Guerre, celle de Verdun. Cette bataille représente presque à elle seule l'horreur de cette guerre, avec des morts par centaines de milliers, des blessés souvent mutilés à vie, et, en conséquence, des veuves et des orphelins dont l'avenir sera à tout jamais marqué par cet événement. D'autres batailles ont été autant, si ce n'est plus, meurtrières (la Somme notamment), mais Verdun a été rapidement pris comme un symbole du conflit.

    Ceci peut s'expliquer par la longueur de la bataille et par le fait que de très nombreux "Poilus" se sont trouvés à un moment donné à combattre sur ce front. Ce symbole, le Général Pétain en gardera une partie de la gloire sur son nom, et c'est aussi grâce à cette image qu'il pourra prendre la tête de l’État après la défaite de 1939. Car la "Der des Der" n'était pas la dernière, et le sacrifice de ces soldats n'a en fait rien réglé. La réconciliation franco-allemande ne se fera qu’après le deuxième conflit mondial, en parallèle à la construction de l'Union Européenne.

    La cérémonie de ce matin a attiré peu de monde devant le monument aux Morts, il est vrai que cette date ne fait pas partie de calendrier habituel des commémorations. Le déroulement a été classique, avec dépôt de gerbes, ravivage de la Flamme, sonnerie "Aux Morts", minute de silence,, lecture du message national du ministre des Anciens combattants lu par le Sous-préfet de Vouziers. En voici des extraits :

     

    (...)

    Verdun est un symbole de notre mémoire nationale.

    Verdun, c’est d’abord un « enfer », celui de la guerre industrielle. De février à décembre, pendant 300 jours et 300 nuits, les armées allemande et française se sont affrontées, et plus de 300 000 soldats des deux camps y laissèrent leur vie. La terre où ils reposent encore aujourd’hui reste profondément bouleversée par ce déchaînement de violence.

    Verdun, c’est aussi une ville martyre.

    Verdun, c’est pour la France le symbole de la Grande Guerre. L’immense majorité des poilus de 1916 sont passés par Verdun. Chaque famille, chaque commune, chaque territoire de France, a « fait Verdun ». La route de la « noria » par laquelle troupes et matériels sont acheminés vers le Front devient très vite la « Voie Sacrée », car la bataille de Verdun est la bataille de la France.

    Verdun, c’est aussi le symbole fort de la réconciliation franco-allemande. Le 22 septembre 1984, c’est devant l’ossuaire de Douaumont que François Mitterrand et Helmut Kohl se sont tenu la main. Il n’y avait pas de geste ni de lieu plus emblématique pour célébrer cette réconciliation.

    Dans la continuité de ce geste, le Président de la République française et la Chancelière de la République fédérale d’Allemagne honorent aujourd’hui sur le champ de bataille et dans la ville de Verdun, les soldats et les civils dont la bataille a brisé les destins. Ils inaugurent ensemble le Mémorial de Verdun rénové, héritage des Anciens Combattants, qui rappelle à tous les visiteurs ce qu’a été la bataille des deux côtés du Front.

    Alors que les derniers témoins ont disparu, il revient aux nouvelles générations de porter le souvenir de Verdun. C’est pour cela que près de 4000 jeunes français et allemands, venus de tous les territoires, ont été invités à vivre à Verdun et sur le champ de bataille, ensemble, pendant plus de trois jours. Ce sont eux qui aujourd’hui sont au cœur de la cérémonie franco-allemande.

    L’héritage de Verdun doit être pour nous une leçon de paix, une leçon d’Europe et l’occasion d’adresser un message d’espoir à la jeunesse.

    Jean-Marc TODESCHINI

    Voici des images de la cérémonie de Vouziers

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